Un cavalier en bonne santé et en forme
Pendant de nombreux siècle l'équitation était conseillée pour prévenir et guérir un bon nombre de pathologies et rendre le corps tout entier plus vigoureux.
Mais depuis quelques années la filière équine est pointée du doigt ayant des effets défavorables sur le rachis (le dos) et certains groupes musculaires comme les adducteurs par exemple.
Aujourd'hui, la filière équine se distingue par son taux élevé d'accidents de travail lors de la pratique... Et si c'était une question d'échauffements et de nutrition ? Environ 90% des cavaliers souffrent d'un mal de dos, lorsque que nous pratiquons l'axe vertébral subit des contraintes mécaniques importantes. En position assise, la pression sur les disques intervertébraux ( cartilage présent entre quasiment toutes les vertèbres) augmente de 40 à 50% . Elle peut augmenter de 140 à 200% dans le cas de rotations, de chocs, de rebonds répétés et incontrôlés ou de musculature déficiente. La région cervicale, support tonique et mobile est très sollicitée pour le maintien et la rotation de la tête et des épaules . Quel que soit le sport, l'importance de la préparation physique n'est plus à démontrer. Nos voisins Allemands, Suisses, Belges... Cela fait partie de l'enseignement, de l'entrainement, à petit comme à haut niveau ! En France, c'est un peu plus différent...
Effectivement, sur 10 sports études équestres / MFR / CFA seulement 1 établissement OBLIGE la préparation physique , mais également en fait des cours. Le cavalier subit les forces de locomotion du cheval en plus des siennes. Le corps doit être préparé à ces efforts. La préparation physique permet ainsi de réduire la fatigue musculaire, les accidents musculaires et articulaires, de récupérer plus vite, d'être plus performant. Elle favorise le relâchement, la disponibilité, la lucidité, l'efficacité et la précision mais aussi la gestion du stress... Elle développe le dynamisme mental nécessaire à la gestion de son activité sportive et de la vie courante ! Il est indiscutable d'admettre que la préparation physique est un élément important de la condition du cavalier, cette dernière est indispensable pour ; - Mieux supporter les charges d'entrainement sans les subir - Améliorer sa faculté à récupérer et à durer - Garder un corps et un esprit en pleine santé.
"On ne peut pas prétendre maîtriser son cheval tant qu'on ne se maîtrise pas soi-même."(-Pat Parelli)
L'équitation n'est pas un sport très complet. Elle ne fortifie pas tous les muscles de façon équilibrée, il est donc souhaitable de pratiquer un second sport. La natation, le cyclisme, ou la course à pied sont très complémentaires. Il est recommandé de faire un petit stretching de 4 à 5 minutes avant de mettre le pied à l'étrier. Mettre les barres, ramasser les barres, ranger le lieu d'entraînent peu s'avérer être un bon échauffement .On peut commencer par emmener son talon contre sa fesse pour allonger le devant de la cuisse, en appuyant son pied sur la lice de la carrière (par exemple) on étirera, de face, ses ischion-jambiers situés à l'arrière de la cuisse et, de profil, ses adducteurs de l'intérieur de la cuisse. Quelques flexions sur une marche d'escalier suffisent pour les chevilles. Enfin, une petite série de mouvements de la nuque et des épaules peuvent compléter cette mini-séance.