Interview : Juliette Faligot

Nouvelle interview ! Cette semaine c'est une cavalière nordiste qui est à l'honneur !        En effet, Juliette Faligot a gentiment acceptée de répondre à mes questions !

 -Pouvez-vous nous parler de vos principaux chevaux?

 «Bien évidemment, Arqana de Riverland, ma jument de tête mais aussi Vérité Une Prince et Appy Une prince. Ces juments, qui présentent toutes trois une qualité exceptionnelle vont, je l'espère m'amener au plus haut niveau la saison prochaine. J'ai également des 8 ans que je continue à former et qui s'avèrent être prometteurs. »

-Comment travaillez vous vos chevaux au quotidien ? Quels exercices affectionnez-vous plus particulièrement ? 

«Le plus simplement possible, dans la décontraction. Je tente d'optimiser le dressage toujours dans le but d'appréhender le haut niveau de compétition dans les meilleures conditions possibles. Mes chevaux sautent une à deux fois par semaine sur des petits obstacles voire des barres au sol mais toujours sur les bases d'un parcours. »

-Comment avez-vous atteint ce niveau ?

 « Il n'y a pas de secret, en travaillant, en observant, en fabriquant mes chevaux. Je suis coachée deux fois par semaine, il me semble important de bien s'entourer et ne pas s'isoler. Malgré tout ce travail quotidien, c'est aussi la qualité des chevaux qui me sont confiés qui me donne la possibilité d'atteindre ce niveau. Ma réussite s'articule autour d'un travail d'équipe: Mes grooms, cavaliers, coach, éleveurs,..qui me font confiance. »

-Parlez-nous un peu de vous ainsi que de votre parcours ?

 « Des rencontres, avec les chevaux mais aussi avec des personnes, depuis 30 ans, j'ai monté en concours pas moins de 50 chevaux J'ai commencé à monter très jeune. Mon esprit de compétition m'a très vite amené sur les terrains de concours. D'abord avec un poney, puis très rapidement à cheval. C'est dans les années 2000, alors que je n'ai que 15 ans que je fais la rencontre d'Hézer de Bréotière, ce dernier m'a véritablement permis d'appréhender le haut niveau puisque j'ai pu participer à des CSI * et **, quelques grand prix 150. Hézer m'a mis sur la route et a marqué notre carrière par le titre de champion de France jeunes cavaliers en 2006. Puis est arrivé dans mes écuries Chelana Z, compagnon de route pendant plusieurs années, ce dernier m'a aidé à poursuivre le chemin. Et enfin, Arqana de Riverland qui me fera gravir, j'en suis sûre, plusieurs marches et j'espère les plus hautes de la compétition. »

-D'après-vous, la relation cheval/cavalier est essentielle? Cela peut faire la différence ?

 « La relation que j'entretiens avec mes chevaux est essentielle pour moi. Un couple ne peut pas se construire sans une réelle empathie voire de la connivence. Nous nous créons une histoire commune, nous communiquons non verbalement par ce que nous ressentons en terme d'émotions mais aussi verbalement. Tous mes compagnons de route, je pense aux 2 retraités Hézer et Chelana sont encore avec moi. »

-Pouvez-vous nous parler de votre fantastique jument arqana de riverland ?

 « Que dire d'Arqana que l'on ne sait pas. Elle est effectivement juste fantastique. Je ne réussis pas à lui trouver ne serait-ce qu'un seul défaut. Mes propos ne peuvent être que dithyrambique à son égard: intelligente, pleine de vie, respectueuse, des moyens incroyables, toujours envie de bien faire. Arqana est prête à tout me donner. »

-Parmi les chevaux que l'ont voit sur le circuit 5* lequel rêvez-vous d'avoir dans votre écurie ? Pourquoi ? 

 « J'aime beaucoup Bianca, la jument de Steeve Guerdat, c'est une jument qui semble avoir beaucoup de caractère. Elle me fait penser à Appy Une Prince, avecqui elle semble avoir beaucoup de point commun. »

-Vos parents sont issus du monde du cheval ? 

 « Mes parents ne sont absolument issus du milieu du cheval même si ma mère pratiquait l'équitation. Ces derniers sont de formation initiale, éducateurs spécialisés et ont mené toute leur carrière dans le secteur du travail social. Par contre, ils ont toujours tout mis en œuvre pour que je puisse assouvir, dans un premier temps ma passion puis dans un second temps, ma carrière de cavalière. C'est ainsi que je peux bénéficier d'infrastructures plus que confortables pour mener à bien mon métier. Je pense qu'ils sont fiers du chemin parcourus...et qu'ils continueront à m'accompagner.»